PRETRE, (Antiquité) prêtre tyrrhénien ou d'Etrurie ; on nommait les prêtres d'Etrurie prêtres thusciens, à cause des fonctions qu'ils faisaient dans les sacrifices, ou de bruler les victimes et l'encens, de , qui signifie encens, et , qui veut dire bruler ; ou de consulter les entrailles des victimes, de , qui veut dire aussi sacrifices, et de , qui signifie la même chose que , regarder, considérer. (D.J.)
S. m. (Antiquité) partie principale d'un monument funéraire où repose le cadavre. C'est ce que les anciens nommaient arca, et qu'ils faisaient de terre cuite, de pierre ou de marbre, creusé au ciseau carrément ou à fond de cuve, et couvert de dalles de pierre ou de tranches de marbre, avec des bas-reliefs et des inscriptions. Il y avait aussi des tombeaux faits d'une espèce de pierre, qui consumait les corps en peu de temps. On les appelait sarcophages, mange-chair, d'où est venu le nom de cercueil.
(Antiquité) c'est-à-dire chargé ou garni de tours ; c'est ce qu'on appelle bastillé en terme de blason. Cybele, la déesse de la terre, et tous les génies particuliers des provinces et des villes portent des couronnes tourelées. (D.J.)
(Antiquité, Inscription médicale) écriture abrégée qui veut dire quindecim vir. Les Antiquaires se servent de cette abréviation d'après les médailles, et autres monuments de l'antiquité. (D.J.)
S. f. (Histoire moderne) leçon que font les Juifs au jour du sabbat, d'un endroit des prophetes, après celle d'un morceau de la loi ou du Pentateuque. Ils appellent celle-ci barasese et l'autre haphtan ; elles finissent l'office. Cet usage est ancien, et subsiste encore aujourd'hui. Ce fut la défense ridicule qu'Antiochus fit aux Juifs de lire publiquement la loi, qui y donna lieu, et il continua après que les Juifs eurent recouvré le libre exercice de leur religion.